Le souvenir de l’ascension sociale des décennies précédentes a laissé des témoignages vivaces d’accession à la propriété dans les mémoires. Que ce soit par réflexe ou par raison, la quasi totalité des jeunes ménages d’aujourd’hui souhaiterait posséder son logement, certains sans l’avouer car conscients de l’ambition et du côté ardu du projet.
Mais devenir propriétaire n’est effectivement pas une sinécure et pour être couronnée de succès une telle démarche doit être soigneusement préparée.
Quel est l’intérêt d’acheter sa résidence principale ?
Tant pis si la réponse vous paraît évidente. Car les positions ne sont pas toujours aussi tranchées.
De fait, on n’a pas toujours intérêt à acheter quand la situation familiale est transitoire (agrandissement du fait de naissances nécessitant un logement plus grand) ou quand la situation professionnelle impose une mobilité significative. Car l’immobilier ne se valorise qu’avec le temps, demande des délais pour les transactions et génère des frais de mutation.
En revanche, les aspects positifs du statut de propriétaire sont ceux d’une autonomie certaine. Etre maître chez soi, c’est y faire ce que l’on veut, dans les limites du droit de l’urbanisme (et du règlement de copropriété le cas échéant). C’est aussi une assurance vieux jours, dans la mesure où le crédit aura été remboursé avant la baisse des revenus qui intervient généralement avec la retraite.
C’est aussi un capital familial transmissible à ses enfants ou petits-enfants si l’on souhaite organiser sa succession.
La découverte du paysage immobilier neuf
La richesse du contexte technique, réglementaire, commercial ou financier du secteur du neuf ne contribue pas à une compréhension immédiate des leviers d’action possibles ou de tous les enjeux.
Une phase d’acculturation est donc nécessaire, pour assimiler des notions de base comme la primo-accession et la VEFA (vente en l’état futur d’achèvement) ou des concepts plus abscons comme les dispositifs relevant de l’accession à la propriété avec TVA à taux réduit (comme l’acquisition en zone ANRU ou le PSLA). Certains sites comme Logement Direct permettent d’ailleurs de mieux découvrir les différentes facettes de l’accession à la propriété.
Il faudra également apprendre à connaître les subtilités du PTZ+ (Prêt à Taux Zéro plus), les joies du plan de financement et de la recherche du meilleur crédit immobilier possible, en privilégiant la filière des courtiers en crédit immobilier pour maximaliser ses chances de réussite.
Car un financement optimisé sous tous les angles (durée, taux, assurance décès invalidité, garantie du prêt…) permet de réduire ses mensualités ou d’élargir le budget d’achat dans des proportions non négligeables.
Car c’est souvent à ce niveau que le bât blesse…
Le tarif élevé des prix du neuf
Dernière difficulté, mais pas la moindre. Faire une acquisition dans le neuf est sensiblement plus cher que dans l’ancien, non sans raisons.
Bien sûr, la qualité technique et thermique du logement est largement supérieure.
Bien sûr, les matériaux plus récents et plus performants procurent un plaisir plus important et évitent de devoir réinvestir trop vite.
Bien sûr, la qualité d’usage grâce à la disposition des pièces, aux surfaces annexes ou au stationnement proposé n’a pas d’équivalent dans l’existant.
Il n’empêche que le neuf est fréquemment de 20 à 30 % plus onéreux en moyenne, ce qui limite de fait son accès aux revenus les plus aisés ou à ceux qui disposent d’un apport conséquent à la suite d’un effort d’épargne de longue durée ou d’un don familial.
Autre solution : recourir à un achat en accession sociale avec TVA à taux réduit (le plus difficile sera d’identifier l’offre immobilière et demandera d’y consacrer beaucoup de temps) ou repérer sur des sites de vente directe le logement de ses rêves !
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