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Acheter un bien immobilier : faut-il privilégier le neuf ou l’ancien ?

Acheter un bien immobilier n’est pas un acte anodin. Car cela implique souvent un investissement conséquent. Les acquéreurs ont-ils intérêt à acheter dans l’ancien ou dans le neuf ? Auprès de qui acheter ? La diversité des acteurs professionnels et vos goûts personnels ou vos choix de financement vont avoir un impact sur votre décision.

Si vous aimez les cheminées, le parquet point de Hongrie, les moulures, les belles hauteurs sous plafond et les volets persiennes, aucun doute, l’immobilier ancien est fait pour vous. Si vous souhaitez disposer d’un bien moderne et fonctionnel, le neuf semble plus indiqué. Mais qu’en est-il quand aucune préférence ne vient dicter son choix ? Faut-il privilégier l’immobilier neuf ou l’immobilier ancien.

Sur le papier, acheter un logement neuf peut paraître séduisant. En effet, en optant pour le neuf, c’est-à-dire pour un bien construit au maximum cinq années auparavant la date d’achat et n’ayant jamais été habité, l’acquéreur profite de certains avantages. Comme celui d’être exonéré de la taxe foncière les deux années suivant la construction ou celui de bénéficier de frais de notaire réduits. Ces derniers ne représentent que 2 à 3% lors de l’achat d’un logement neuf contre 7 à 8% pour un logement ancien. En achetant un appartement ou une maison dans le neuf, on est également sûr de prendre possession d’un logement respectant les dernières normes, notamment phoniques et thermiques, tout en profitant de la garantie décennale du constructeur. Autant d’avantages qui font défaut dans l’ancien.

Acheter dans le neuf, des inconvénients à prendre en compte

Pour autant, acheter sur plan impose d’être patient. Ainsi, les acquéreurs doivent attendre de longs mois, voire quelques années avant de poser un pied dans leur nouveau chez eux. Dans le cadre d’une vente en l’état futur d’achèvement (VEFA), de nombreux mois peuvent s’écouler entre la signature du contrat de réservation et le jour de la remise des clés. Par ailleurs, l’acquéreur d’un bien neuf commence à payer son logement avant même de pouvoir s’y installer. Ce qui implique qu’il faut pouvoir continuer à payer un loyer ou un crédit immobilier alors que l’on finance également son nouvel achat. Enfin, en optant pour le neuf, les acquéreurs bénéficient de prix plus compétitifs que dans l’ancien, mais ont également moins de choix dans le lieu d’implantation. Car, bien souvent, les meilleurs emplacements sont déjà occupés, notamment en hyper centre-ville. Et si les mises en chantier progressent en France, elles sont assez disparates selon les régions.

Parier sur l’ancien

Un logement est dit ancien dès lors qu’il a déjà fait l’objet d’une première mutation. Avec une multitude d’annonces et des transactions toujours en augmentation, l’immobilier ancien séduit et continue d’attirer les acquéreurs et les investisseurs. Moins onéreux que l’immobilier neuf, de l’ordre de 15 à 20%, l’immobilier ancien permet d’envisager de belles plus-values. Les prix étant moins élevés dans l’ancien, les acquéreurs peuvent également miser sur des surfaces plus grandes. Ils profitent toutefois de logement moins confortables que dans le neuf et énergiquement moins performants, sauf à envisager de gros travaux de rénovation. Avant de signer pour l’achat d’un logement ancien, notamment dans le cas d’un logement situé en immeuble collectif, il faut veiller à ce que l’état général du bâtiment soit bon et s’assurer qu’il n’y ait pas de gros travaux prévus à court terme ( à lire : le mode d’emploi de l’achat dans l’ancien – source FNAIM). Avantage indéniable de l’ancien : la rapidité d’acquisition. Ainsi, entre la signature du compromis de vente jusqu’à celle de l’acte authentique et l’emménagement, il s’écoule trois mois en moyenne.

Au final, le choix entre un logement neuf ou ancien est bien entendu une affaire de goût mais aussi et surtout une question de budget et de localisation du bien.

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